laurence lemaire photographe

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le Bassin propose 4 crus d'huîtres Arcachon Cap-Ferret : La Banc d'Arguin aux portes du Bassin et au pied de la Dune du Pyla; la Cap-Ferret balayée par les plus puissants courants du Bassin; Le Grand Banc à l’entrée des chenaux et des esteys - bras d’eau d'accès aux parcs et drains des flux de marées - façonné de pignots - piquets en bois qui délimitent les parcs - terroir baigné des eaux les plus riches de la lagune; et l'huitre de l'île aux Oiseaux, le plus vaste des terroirs ostréicoles et le plus ancien, symbolisé par ses cabanes tchanquées. L'exploitation de l'huitre du Bassin démarre officiellement en 1849 avec la création des 1er parcs ostréicoles impériaux de France. En 1866, Michelet met au point la technique du chaulage - il enduit de chaux et de sable les tuiles positionnées en muret d'environ 1m de haut, qui servent de collecteur, car le bébé-huitre aime le blanc vif et poreux pour s'y fixer ! En 1908, la création du cadastre ostréicole consacre l’activité professionnelle et le bassin approvisionne toute l’Europe.

En 1974, Les huîtres du Bassin présentent des anomalies de coquille qui les fragilisent et provoque une dépréciation de l’image de marque auprès des consommateurs. C'est du aux nouvelles peintures de bateaux, antisalissures mais toxiques par le Tributylétain ou TBT. En 1982, enfin, la France réglemente l’emploi des organostatiques dans les peintures et le captage de l'huitre redevient abondant. C'est l'huître creuse originaire du Japon - crassostrea gigas - qui est élevée dans le Bassin depuis la disparition de la Portugaise au début des années 1970.

La production ostréicole arcachonnaise concerne également la production de jeunes huîtres : le naissain; la qualité des eaux et la douceur du climat offrent des conditions optimales au frai. Au coeur des étés le Bassin se transforme en une immense pouponnière : il est le 1er centre naisseur européen d’huîtres. La faible profondeur du Bassin permet à la lumière de pénétrer jusqu’au sol ; combiné avec les apports de nourriture des eaux douces de la Leyre, la production de phytoplancton et d’algues, bases de la chaîne alimentaire, est très bonne.

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