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la Plume
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Ce que vous devez savoir avant d'assister à une feria

El traje de la flamenca - Au XIXème siècle, la Feria de Séville était une foire commerciale : les paysans venaient de toute l’Andalousie, faisaient la fête, dansaient et chantaient le soir. Pour l’occasion, les femmes portaient des bata de faena ou robe de travail, agrémentées de volants pour leur donner un air joyeux. C’est ainsi qu’est né le costume du folklore de la flamenca. Le tissu utilisé est traditionnellement la percale car c’est du coton fin et soyeux. La robe se termine par 1 à 4 volants pour lui donner de l'ampleur et cette finition donne surtout un corps de guitare, sexy ; le décolleté est en V, rond ou carré selon les époques. Les cheveux remontés en chignon mettent en valeur la sveltesse du cou, avec la fleur et la peineta ou petit peigne. Les compléments les plus utilisés sont des boucles d'oreilles et des bracelets de couleurs vives. Il y a aussi la mantilla en dentelle - ça vient de manta qui veut dire couverture - sur la tête et les épaules pour aller à la messe. Sans oublier les fameuses chaussures à bouts ronds et talons renforcés de petits clous pour la danse.

Pour les Gitans il n’y a aucun doute : ce sont eux qui ont inventé ce folklore ; il fait partie de leurs coutumes. Etant donné que les Gitans se trouvaient en Andalousie à la fin du XVème siècle, cette affirmation n’a rien de fantaisiste. On dit que le mot flamenco vient de l’arabe, le Felah-Mengus qui signifie paysan nomade. Une des meilleures danseuses de flamenco est Manuela Carrasco, née à Séville en 1958, d’origine gitane ; elle dit que le plus difficile dans cette danse, ce ne sont pas les pieds mais le buste, la façon dont on se tient, les mouvements des bras, des mains, de la tête, et le regard. La grâce, le style, la personnalité et el duende - le charme sont les qualités indispensables.
Evidemment il n’est pas nécessaire d’être Gitan pour bien danser le flamenco mais il faut reconnaître que cela ajoute un petit quelque chose, un plus indiscutable. Sans même avoir étudié la technique des écoles, le Gitan danse, par instinct.

Les premières références littéraires à propos du flamenco, se trouvent dans le livre de Serafín Estébanez Calderón « Scènes Andalouses » de 1846. Aujourd’hui, le flamenco dépasse largement les frontières de l’Andalousie. Le plus grand marché c’est le Japon. Il y a plus d’académies de flamenco à Tokyo qu’à Séville ! Les danseurs se pressent dans les tablaos - cabarets. Les aficionados se réunissent dans des penas.

Les cavalières montent en amazone et les hommes portent el sombrero sevillan ou le cordobes : Manuel Benítez Pérez, dit El Cordobés et un torero né le 4 mai 1936 à Palma del Río en Espagne, dans la province de Cordoue ; il est l’un des plus grands mythes des années 1960 et l’un des premiers matadors connus internationalement ; il était le premier de l’escalafón - hiérarchie ou tableau d'avancement.

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